LHOPITEAU-DORFEUILLE Michèle

Beethoven, l’art pour unique raison de vivre (Bords de l’eau, avril 2017) : Ludwig van Beethoven fut un paradoxe vivant : ce visionnaire capable de concevoir des architectures sonores aussi spectaculaires que la « Neuvième Symphonie » ou la « Missa Solemnis » eut toute sa vie le plus grand mal à effectuer une simple addition. Cet homme dont les Lieder et les sonates pour piano sont un concentré de passion n’aima toute sa vie que des femmes promises ou mariées à d’autres. Enfin, ce magicien des sons a vu, dès l’âge de 27 ans, son ouïe se dégrader progressivement et passa les 30 dernières années de sa vie dans un terrible chaos sonore, suivi d’un silence presque total. Il n’existe donc qu’une manière d’approcher quelqu’un d’aussi déroutant
que Ludwig van Beethoven : s’immerger encore et toujours dans sa musique, s’en imprégner, ne se fier qu’à elle.
Michèle Lhopiteau-Dorfeuille vit actuellement en Dordogne et dirige trois chœurs mixtes pour adultes, dont un à Bordeaux-Mérignac.

LANGLOIS Gilles

Clairon libre (Édilivre, mai 2017): En épousant par amour Sophie de Beaulieu, le jeune journaliste Bastien Morandeau ne tarde pas à devenir le directeur respecté du fameux journal régional Le Clairon. Il doit cependant faire face à une situation financière périlleuse qui le conduit à mener des combats contre les « vautours » manœuvrant dans l’ombre pour s’emparer du journal. Mais si l’un de ces combats l’oppose à une belle-famille issue de la bourgeoisie locale, le plus douloureux est celui qu’il doit mener pour sauver son mariage.
Originaire de Normandie, Gilles Langlois demeure depuis plus de vingt ans à Champcevinel.

LABUSSIÈRE Michel

Mai 68 en Périgord, que reste-t-il de nos amours ? (Perce-Oreille, mai 2018).

Dictionnaire méchant du Périgord (PLB, décembre 2015).

Michel Labussière, ancien journaliste à La Dordogne Libre, habite en Périgord, à Saint-Antoine-d’Auberoche.

JAENADA Philippe

La serpe (Julliard, août 2017) : Un matin d’octobre 1941, dans un château, à Escoire près de Périgueux, Henri Girard appelle au secours : dans la nuit, son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe. Dépensier, arrogant, violent, le jeune homme est l’unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté une serpe, l’arme du crime, aux voisins. Pourtant, au terme d’un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté et l’enquête abandonnée. Alors que l’opinion publique reste convaincue de sa culpabilité, Henri s’exile au Venezuela. Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur, écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud.
Le prix Femina 2017 a été attribué à Philippe Jaenada pour La serpe.

D’HAUTHUILLE Marie

L’épicerie (Cyrano, août 2017) : Saint-Cybard possède une épicerie que les villageois évitent soigneusement. N’est-elle pas charmante pourtant, cette épicerie, avec son ancienne devanture de bois peint qui luit doucement sous le soleil du Périgord ? Elle attire l’oeil du promeneur qui ne résiste pas à l’envie de la visiter. C’est ainsi que Sophie en franchit le seuil, surprise de trouver à l’intérieur une épicerie d’antan. Tout y est étonnamment conservé. Les rayonnages de bois, le comptoir et sa balance émaillée, les boîtes métalliques de bouillon Kub ou de chocolat Menier. L’épicerie de Saint-Cybard est un mystère. Dans son sein, le temps s’inverse, tourne en boucle, mais… est-ce vraiment sans raison ?
Marie d’Hautuille vit près de Bergerac.
L’épicerie est sélectionné pour le prix Augiéras 2018.

GONTHIER Pierre et PRALONG Francis

Cornecul et le fantôme écossais (Secrets de Pays, mars 2018)).

Le beau dimanche de Cornecul  (Secrets de Pays, mai 2015).

Écrivain et poète, Pierre Gonthier est né à Port-de-Couze. Ancien élève de l’École Normale de Périgueux, il fut enseignant, en particulier à Bergerac.


L’illustrateur Francis Pralong habite Mussidan en Dordogne.

GENÈVE Max

Autopsie d’un biographe (Le Verger, mai 2018).

Cordes sensibles (Le Verger, avril 2016).

Max Genève vit aujourd’hui entre Paris et Biarritz et a des attaches familiales dans le Périgord vert.

GÉLIN Simone

Sous les pavés, la jungle (Cairn, février 2018) : Dans la cour de promenade de la maison d’arrêt de Fresnes, deux vauriens nouent une amitié indéfectible. Une fois libéré, Milo s’efforce de suivre le droit chemin, guidé par le fil rouge du passé, Bordeaux, l’estuaire, les vignobles du Médoc, le bassin d’Arcachon, une villa engoncée dans l’hiver, au Cap-Ferret, en cherchant à faire la lumière sur l’histoire de ses grands-parents, deux soixante-huitards qui ont connu une passion explosive sur les barricades. Kevin, de son côté, n’a de cesse de vouloir grimper dans la hiérarchie de la voyoucratie, s’adonnant aux trafics sordides et au commerce d’êtres humains.
Enseignante retraitée, Simone Gélin est revenue dans sa région natale près d’Arcachon.

GAY Marie-Claude

Les folles années d’Ana (De Borée, sept. 2017) : Ushuaïa, décembre 1918. Isolée dans l’univers implacable de la Terre de Feu, Ana, adolescente, vit aux côtés de son père. Ayant hérité des dons en dessin de son arrière-grand-mère, elle se passionne pour la couture, crée et réalise des vêtements. Après bien des péripéties, la jeune fille arrive au Havre en juillet 1919 et rejoint la capitale. Par un curieux hasard, elle rencontre un grand couturier qui, étonné par son talent, lui offre un poste de modéliste. Le destin va trancher pour elle et des bas-fonds au monde du luxe, Ana, va s’accomplir.
Originaire du Périgord, Marie-Claude Gay vit à Brive.