Éva est une femme insaisissable et admirée. Lorsqu’elle rencontre Dimitri, elle voit en lui un partenaire à la hauteur de son ambition. Il est metteur en scène, elle écrit. Peu à peu leurs univers se mêlent, leur désir est sans limite. Mais la fêlure est présente, révélant une douleur jusqu’ici enfouie…De l’enfance à l’âge adulte, de Dimitri à La Maladie, de la France à la Roumanie, Éva conduit sa vie persuadée qu’un mensonge habite la mémoire familiale. Plus encore que la vérité, c’est sa recherche qui jalonne le parcours d’Éva.
Il y a 17 000 ans, pendant la dernière glaciation, en Périgord, dans la vallée de la Vézère… Un jeune chasseur, Isard-bondissant, vient des lointaines Pyrénées pour chercher la future épouse qu’on lui a promise, Feuille-de-saule, fille unique d’Œil-de-faucon. Rien ne se passe comme prévu.
Œil-de-faucon a été assassiné pendant l’été dans la grotte de Lascaux. Pour revenir dans son pays avec son épouse, Isard-bondissant doit enquêter pour savoir qui se cache derrière ce crime sacrilège. Saura-t-il déjouer les pièges multiples et combattre ceux qui veulent l’envoyer dans les royaumes souterrains ? Heureusement, il a aussi des amis, comme le vieux chamane, Crâne-d’oeuf, aux précieux conseils.
Préhistorien, Pierre-Yves Demars a fait sa carrière au CNRS à l’Université de Bordeaux. Il vit en Corrèze.
L’homme qui valait des milliards (Wartberg, avril 2016)
Un signal d’alerte est lancé sur Internet : un prof de maths d’un collège girondin a résolu le problème du millénaire sur les nombres premiers et s’apprête à casser les codes bancaires du monde entier. Une meute de tueurs de tous poils se lance aux trousses du hacker, de Bordeaux à Saint-Émilion et d’Auch au col de Banyuls. Mais la vérité est bien différente ! En attendant qu’elle éclate au grand jour, le petit prof est obligé de fuir avec son agrégée de maîtresse.
Le père de François Darnaudet vit à Mérignac. Il est lui-même très attaché au Bassin d’Arcachon où il passe un mois par an depuis 1974, à Andernos.
Cet hiver, à Andernos, les zombies ont remplacé les vendeurs de chichis et de glaces. Le piège andernosien va se refermer sur ses habitants pour la réédition d’Andernos Trap. À Collioure, les morts-vivants sont accompagnés par les jonglômes, des monstres à tête de rhinocéros.
Catherine Darnaudet est née en Gironde, mais vit sur la Côte Vermeille. Elle a écrit Zombies gore avec François Darnaudet. Elle est une spécialiste de l’écrivain Jean Forton auquel elle a consacré une thèse de doctorat, un site Internet et une postface de La cendre aux yeux (Éditions Le Dilettante).
Philosopher, c’est apprendre à rire – à moins que ce ne soit l’inverse… Pourquoi, en effet, faudrait-il, à l’instar de Montaigne, « apprendre à mourir » quand rire peut procurer un art de vivre autrement plus joyeux ? Et si le rire avait quelque chose à apprendre à la philosophie ? Rire, une authentique sagesse, mais plus gaie que celle que nous prescrivent d’ordinaire les philosophes. Rire et réflexion ne sont pas antithétiques ! De Démocrite et son rire universel à Schopenhauer et son pessimisme radical, la pensée philosophique révèle ici tout son potentiel comique.
Professeur de philosophie et comédien, Yves Cusset habite à Bordeaux.
Les abricots de Baalbeck (Noir et blanc et cætera, septembre 2018) : Les abricots de Baalbeck, c’est la rencontre de deux histoires qui ont pour théâtre le Levant aux XIXe et XXe siècles : celle d’une dynastie de consuls d’origine génoise établie à Alep puis à Saint-Jean-d’Acre dès le XVIIIe siècle, et la « grande » histoire, celle de cette région du monde bouleversée par le déclin et bientôt la fin de l’empire ottoman, la mise en place de la tutelle européenne consécutive à la Grande Guerre, la cristallisation des ethnonationalismes, le choc des communautarismes. À travers le singulier destin de la famille Catafago, c’est un monde bigarré, cosmopolite, multiculturel, mais finissant qui se donne à voir. René Otayek est chargé de cours à Sciences Po Bordeaux, à l’IEP de Poitiers et à l’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine.
L’étrange et drolatique voyage de ma mère en Amnésie (Lattès, avril 2018) : « Ma mère (89ans) ne perd pas la tête. Elle la laisse juste vagabonder de plus en plus ailleurs, dans des contrées étranges, souvent inquiétantes, menaçantes, mais parfois merveilleusement poétiques. Des pépites précieuses dans sa débâcle qui nous amusent et nous enchantent autant elle que moi ». C’est ainsi que Michel Mompontet a commencé à écrire le « voyage en amnésie », pour lui seul et pour ne rien perdre des derniers instants de Geneviève. De ses notes, il a fait un livre rare qui parle à chacun de nous. Peut-on retenir le temps et les souvenirs qui s’évaporent ? L’amour est-il un antidote aux pathologies de la mémoire ? Journaliste passé notamment par France 2 et Envoyé Spécial, Michel Mompontet est originaire des Landes.
La veuve de la rue des remparts (Sud Ouest, nov. 2018) : Deuxième enquête de Timothée Montcléra dans le Bordeaux des années 1788-89. La paroisse Saint-André sert de cadre à une intrigue à rebondissements. On y joue (gros), on y trafique, on y aime, et… on y meurt aussi ! Sur le Port de la Lune, les vaisseaux sont en attente de cargaison ou bien de déchargement et les navettes nombreuses entre la terre et les bateaux. Timothée Montcléra échappera-t-il aux multiples pièges qui lui sont tendus ? Dans cette ville à la beauté incomparable, la pierre éclate de lumière, mais les bas-fonds restent obscurs et La Veuve de la rue des Remparts pleure la disparition de son perroquet parleur Figaro… Martine Lafon-Baillou habite en Gironde, près du confluent de la Dordogne et de la Garonne.
« Pour maintenir la lame de la vie, nous avons besoin de très peu », écrivait Jean-Louis Burckhardt, explorateur du XIXe siècle longtemps resté dans l’ombre. Cette règle, il va la faire sienne tout au long de sa (courte) vie, et avec plus de force encore dans cette étonnante fresque librement inspirée de son voyage en Orient. Transformé en Cheikh Ibrahim Ibn Abdallah, musulman pauvre et érudit, il se lance en 1812 avec audace sur les routes du Levant. Après moult péripéties, il découvre dans les montagnes escarpées du pays d’Edom la fabuleuse cité de Pétra que l’on ne connaissait que par les écrits anciens.
L’auteure imagine la vie des Cathares en Agenais au début du XIIIe siècle, ces chrétiens restés fidèles au christianisme premier et dont l’existence et les fonctionnements déplaisent fort au pape et au clergé local. La disparition d’un manuscrit, une série de meurtres aussi sordides qu’inexpliqués, annoncent la tourmente dans laquelle les terres d’Oc vont être plongées.
Infirmière en Gironde, Sandrine Biyi a obtenu en 2012 le Prix Saint-Estèphe et le Prix d’Aquitaine du Lions Clubs.
Cathares est sélectionné pour le Prix Augiéras 2017
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