Base de données auteurs

Décadence d’un déraciné (Les Éclairs, déc. 2016)

Georges, caporal d’une vingtaine d’années, tombe sur le front au pied des Vosges. Il apprend à son réveil une nouvelle qui le terrifie : la guerre est terminée. Démobilisé, il rentre à Paris. Mais quatre ans de vie dans les tranchées laissent des traces indélébiles et revenir à la vie n’est pas une chose aisée quand on n’a que la guerre. Chronique des errances d’un poilu revenu du combat, entre retour à la vie, crise économique et montée du fascisme.

Les illustrations sont du tatoueur Sixo Santos.

Passée par l’IEP de Bordeaux et l’École Supérieure de Journalisme de Lille, Mathilde Tournier est journaliste à la Dordogne Libre.

Les anges à part (Rivages 2014)

« Il a dit ouais, putain, c’est comme quand le soleil revient d’un coup entre les arbres. Une minute avant, tu penses que l’existence est une sorte de cauchemar idiot, avec de la boue partout et les gouttes qui se contentent de tomber, et puis l’instant d’après le soleil est là, et tout est reparti, et pour un peu, tu aurais presque envie de te baigner dans les flaques parce que la joie éclate de toute part, dans une existence lumineuse comme de l’or. Ouais, on aura notre heure, nous aussi ».
Elie TREESE a vécu en Corrèze au fond des bois. Agrégé de lettres modernes, il habite actuellement à Saintes.

La princesse Flore et son poney (Les Grandes Personnes 2016) – À partir de 5 ans –

Nous sommes au Moyen-Âge. Tout le royaume est terrorisé par un dragon (il sent mauvais, en plus). La princesse Flore, plus dégourdie que ses sœurs, va le combattre sur son poney Bouton d’or, « petit mais costaud ». Aucun chevalier n’a réussi cet exploit, mais l’intelligence rusée de Flore et Bouton d’or vont faire des merveilles.

Philippe Huger alias Philippe UG est graphiste. Il exerce de multiples activités autour de la peinture, du dessin et du livre. Il est à la fois illustrateur, sérigraphe, imprimeur, professeur de dessin, dessinateur de presse, ingénieur papier. Il crée notamment des livres animés.

Il réside dans l’Oise mais son petit coin de paradis se trouve tout près de chez nous, quelque part en Corrèze.

Après le progrès (La Cheminante, février 2019).

Ejo (La Cheminante, mai 2015).

Il y plus de 20 ans, Beata Umubyeyi-Mairesse, Tutsi et métisse, quittait son pays, le Rwanda, pour l’Europe. Elle vit à Bordeaux. En 2016, avec EJO, elle remportait le prix Augiéras. En avril 2019, avec Lézardes, elle a obtenu le prix La Boétie.

Tous tes enfants dispersés (Autrement, août 2019). 

 Peut-on réparer l’irréparable, rassembler ceux que l’histoire a dispersés ? Blanche, rwandaise, vit à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tutsi de 1994. Elle a construit sa vie en France, avec son mari et son enfant métis Stokely. Mais après des années d’exil, quand Blanche rend visite à sa mère Immaculata, la mémoire douloureuse refait surface. Celle qui est restée et celle qui est partie pourront-elles se pardonner, s’aimer de nouveau ? Stokely, lui, veut comprendre d’où il vient.

Il y plus de 20 ans, Beata Umubyeyi-Mairesse, Tutsi et métisse, quitte le Rwanda, pour l’Europe. Elle vit à Bordeaux. En 2016, avec EJO (disponible chez Autrement, 2020), elle remportait le prix Augiéras.

Consolée de Beata UMUBYEYI-MAIRESSE (Autrement, août 2022)

1954. Au Rwanda sous tutelle belge, Consolée, fille d’un Blanc et d’une Rwandaise, est retirée à sa famille noire et placée dans une institution pour « enfants mulâtres ». Soixante-cinq ans plus tard, Ramata, quinquagénaire d’origine sénégalaise, effectue un stage dans un Ephad du Sud-Ouest. Elle y rencontre madame Astrida, une vieille femme métisse atteinte de la maladie d’Alzheimer qui s’exprime dans une langue inconnue. En tentant de reconstituer le puzzle de la vie de cette femme, Ramata va se retrouver confrontée à son propre destin familial et aux difficultés d’être noire aujourd’hui dans l’hexagone.

Beata UMUBYEYI-MAIRESSE, Tutsi et métisse, quitte le Rwanda pour l’Europe. Elle vit à Bordeaux. En 2016, avec EJO, elle remportait le prix Augiéras.

En route pour l’Espagne (Château de Sable • À partir de 7 ans) : Enfin les vacances ! Emma et Nathan rejoignent leur grand-mère dans le sud de l’Espagne. Chemin faisant, ils doivent mener à bien la mission qu’elle leur a confiée : retrouver les ingrédients nécessaires à la réalisation d’une paella ; pour y arriver, ils parcourent l’Espagne. Ainsi, en traversant Barcelone, Bilbao, Madrid, ils vont découvrir les monuments, la musique et les multiples saveurs de ce beau pays.
Cet ouvrage a été illustré par Vincent Lekieffre.
VAL DELP, aussi coloriste, réside dans la région bordelaise.

Graines de myosotis (Reine des Prés 2016) -À partir de 5 ans-

Quatre pattes… c’est Myosotis.

Huit pattes… C’est Chumani.

Quatre vingt mille graines… C’est l’amarante.

En septembre, au jardin de Simon, Myosotis a tant à faire…
C’est le moment de récolter ces graines ! Celles qui se glissent sous l’oreiller des enfants lorsqu’une dent de lait est tombée.

Grâce à la complicité de Chumani, cela va devenir un jeu d’enfant.

Claire Chavenaud a illustré cet ouvrage, Nathalie Vallée en est l’auteur.

Nathalie Vallée, parisienne de naissance, trouve dans le Limousin où elle est désormais installée bonheur, sérénité et inspiration.

Patabulle et les bottes rouges (Actes Sud junior 2013 -Dès 2 ans).

Une nouvelle histoire tendre et malicieuse du petit chien Patabulle. Tristan MORY vit et travaille à Toulouse. Diplômé en communication visuelle, il est premier rédacteur graphiste du magazine Histoires pour les Petits (Milan Presse) ; ce qui a nourri son envie de s’essayer à l’illustration… C’est grâce à Juliette VALLÉRY et Patabulle qu’il fait ses premiers pas d’illustrateur.

Pêcheurs d’hommes (R. Laffont, janvier 2018) : «Moi, c’est Nicolo. J’aurai bientôt vingt-cinq ans et jamais je ne quitterai Lampedusa. C’est mon île au centre de la mer ». Au coeur de la Méditerranée, entre Afrique et Europe, Lampedusa, symbole de l’une des plus grandes hontes contemporaines : ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la guerre et la misère,“les migrants”, venus s’échouer, souvent mourir, sur ses côtes. Lampedusa, des paysages d’une beauté paradisiaque sous la sublime lumière du sud de l’Italie, mais mauvaise réputation. Nicolo aurait toutes les raisons de la détester, cette île qui a rendu son père fou, parce que « son métier, c’était d’attraper des poissons, pas de pêcher des hommes ». Mais il choisit de nous la raconter, à travers son regard de petit garçon puis de jeune homme confronté à l’indifférence du monde mais déterminé à sauvegarder sa beauté.
Passionné de radio dès son enfance, Éric Valmir débute à 14 ans sur Fréquence 101 à Périgueux. Diplômé du Centre de Formation des Journalistes de Paris, il est nommé, en 2006, envoyé spécial permanent de Radio France en Italie où il reste 5 ans. Chef du service Reportage de France-Inter en 2015, il est depuis octobre 2018 Secrétaire Général de l’Information de Radio France.
Pêcheurs d’hommes a remporté le prix Augiéras 2018.