Consolation (Arléa 2013) : soit une famille, parents aimants, fratrie de trois, une fille, deux garçons,
grands adolescents, presque adultes, prêts pour le beau départ dans la vie. Survient le drame : un des fils se tue dans un accident
de voiture. Après la sidération des premières heures, la douleur submerge tout. Raconté par le menu, jour après jour,
année après année, le deuil, ou plutôt la façon de s’en accommoder, nous est restitué avec pudeur et émotion par la soeur,
la narratrice. Face à la révolte et à l’impuissance de ceux qui restent, l’auteur oppose un récit tremblant, mais qui, peu à peu,
s’apaise et s’en va vers la consolation. Consolation est sélectionné pour le Prix Augiéras.